ÉDITION:

À la demande de l'Ukraine, la Suisse accepte d'organiser un "sommet sur la paix"

La rédaction
11:4016/01/2024, Salı
MAJ: 16/01/2024, Salı
AFP
La présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse à l'issue de leur entretien bilatéral à Kehrsatz, près de Berne, en Suisse, le 15 janvier 2024.
Crédit Photo : ALESSANDRO DELLA VALLE / POOL / AFP
La présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d'une conférence de presse à l'issue de leur entretien bilatéral à Kehrsatz, près de Berne, en Suisse, le 15 janvier 2024.

La Suisse a accepté d'organiser à la demande de l'Ukraine un "sommet" de haut niveau sur la paix, ont annoncé lundi les présidents des deux pays lors d'une conférence de presse à Kehrsatz, près de Berne, la capitale helvétique.

Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement averti que la Russie ne serait pas la bienvenue à ce sommet.


"En ce qui concerne les pays qui veulent participer nous sommes ouverts à tous, à tous les pays du monde qui respectent notre souveraineté et notre intégrité territoriale. Ainsi nous pouvons déduire qui va être invité"
, a-t-il dit en réponse à une question d'un journaliste sur l'éventuelle participation de la Russie au sommet.

"Nous espérons que ce sommet donnera de l'énergie importante à tout ce qui a été discuté".
Et d'ajouter:

Et nous espérons que la fin de la guerre va être juste et la gouvernance de la justice va être restaurée. La Suisse est notre partenaire dans cela.

Dans un communiqué publié à l'issue de la conférence de presse, la Suisse s'est déclarée
"disposée à organiser, à la demande du président ukrainien, une conférence au sommet sur la formule de paix"
, entre représentants de haut rang.

Les modalités pour la suite des opérations sont en cours de définition. La présidente suisse, Viola Amherd, a assuré que les deux pays allaient commencer à travailler dès mardi sur le sommet.

Depuis la guerre avec la Russie de l'Ukraine en février 2022, la Suisse insiste fermement sur sa neutralité militaire. Elle refuse ainsi d'envoyer des armes en Ukraine ou d'autoriser les pays, dont l'Allemagne, de réexporter vers l'Ukraine des armes de fabrication suisse, ce qui lui a valu parfois les critiques de Kiev.


Mais elle s'est toutefois alignée sur les sanctions internationales visant la Russie, et le président ukrainien a également salué lundi le soutien humanitaire de la Suisse, notamment en matière de déminage.


Deux conférences sur le déminage doivent être organisées cette année, un problème essentiel pour l'Ukraine, une au printemps et l'autre à l'automne, a indiqué M. Zelensky aux journalistes. 


La Suisse est très impliquée sur ce sujet et a fourni depuis la guerre russo-ukrainienne une aide d'environ 400 millions de francs (427 millions d'euros) en Ukraine et dans les pays voisins de celle-ci au titre de la coopération internationale. 

Le président ukrainien a par ailleurs dit espérer que les actifs russes gelés puissent être utilisés pour la reconstruction. Geler les actifs russes ne doit pas être
"seulement une punition",
a-t-il indiqué:

"Celui qui a commencé cette guerre doit payer le plus grand prix pour cela".

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