La centrale de Loviisa, située dans le sud-est du pays, est équipée de deux réacteurs VVER-440 développés à l'époque de l'URSS et mis en service en 1977 et 1980. Ceux-ci fournissent environ 10% de l'électricité consommée en Finlande.
Jusqu'ici, leur opérateur, le groupe public Fortum, avait le droit de les exploiter 50 ans, soit jusqu'en 2027 et 2030.
Ces dernières années, Fortum a investi plus de 300 millions d'euros pour permettre l'extension de leur durée de vie.
Dans sa déclaration de politique générale après son arrivée au pouvoir en 2019, le gouvernement de la Première ministre social-démocrate Sanna Marin, qui comprend les Verts, a affiché son soutien à une extension de la durée de vie des deux centrales nucléaires finlandaises existantes.
Le parti écologiste local se distingue de nombre de ses homologues européens en se montrant ouvert à l'atome civil, du fait de son très bon bilan en matière climatique.
Outre Loviisa et ses deux réacteurs de 440 mégawatts, la Finlande compte aussi une centrale à Olkiluoto dans le sud-ouest du pays.
Celle-ci comprend deux réacteurs de conception occidentale de 890 mégawatts, lancés en 1979 et 1982, ainsi qu'un troisième, un réacteur EPR de 1.600 mégawatts du groupe français Areva.
Démarré l'an dernier après près de 13 ans de retards, celui-ci doit entrer en service normal début avril, après de nouveaux délais provoqués par des incidents techniques mineurs.