Meta (Facebook, Instagram, Whatsapp) a publié jeudi une nouvelle méthode de lutte transversale contre les principales menaces en ligne, des campagnes de manipulation à l'espionnage en passant par les arnaques et la malveillance envers les enfants.
Baptisée "kill chain" (chaîne de frappe), cette approche consiste à identifier les points communs entre les techniques de ces différents acteurs malveillants et à encourager les autres plateformes, chercheurs et autorités à partager leurs informations.
Régulièrement accusé de ne pas lutter suffisamment contre la désinformation et d'autres fléaux numériques, Meta a mis en place des équipes spécialisées dans la cybersécurité et la détection préventive de ces menaces, avec l'aide de l'intelligence artificielle (IA).
Le groupe américain démantèle régulièrement des opérations visant à influencer l'opinion, menées par des acteurs étrangers ou domestiques dans le monde entier.
Quelles que soient leurs motivations ou leur affiliation (agence gouvernementale, ferme de "trolls", etc.) les acteurs malveillants ont recours à des tactiques similaires, comme l'utilisation de photos générées par des algorithmes, pour créer de faux profils, par exemple.
Le succès de cette approche va dépendre du degré de collaboration avec les différents partenaires.