La Chine et les Etats-Unis ne se sont pas engagés à bannir les armes autonomes létales, comme l'espéraient certains experts, après des rumeurs de presse sur ce sujet à l'occasion du sommet présidentiel de mercredi en Californie.
Les présidents Joe Biden et Xi Jinping se sont néanmoins mis d'accord pour que leurs experts respectifs s'entretiennent au sujet des risques liés aux progrès rapides de l'intelligence artificielle (IA), qui bouleversent de nombreux secteurs.
Revue non-exhaustive des applications de l'IA dans les équipements militaires.
Armes autonomes
Robots, drones, torpilles... grâce à des technologies allant de la vision informatique à des capteurs sophistiqués, toutes sortes d'armes peuvent être transformées en systèmes autonomes, régis par des algorithmes d'IA.
En raison des problèmes de télécommunications, les armées ont été poussées à rendre leurs drones plus autonomes.
Mais elles soulèvent des questions éthiques majeures en termes d'évaluation et d'engagement.
Véhicules autonomes
Les sous-marins, bateaux et avions autonomes doivent permettre de faire de la reconnaissance, de la surveillance ou du soutien logistique dans des zones dangereuses ou éloignées.
Ces véhicules, tout comme les drones, sont au cœur du programme "Replicator" lancé par le Pentagone pour contrer la Chine en termes d'effectifs et de matériel militaire, notamment dans la région Asie-Pacifique où les Etats-Unis essaient de regagner en puissance.
Logiciels tactiques
Boostés à l'IA et capables de synthétiser des montagnes de données recueillies par les satellites, radars, capteurs et services de renseignements, les logiciels tactiques servent de puissants assistants pour les états-majors.
Washington a cependant posé des limites.