Les coéquipiers de Mbappé n'ont pas convaincu face à Reims @Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Christophe Galtier ne craint pas la "crise de confiance" de ses joueurs mais plutôt "une crise de suffisance" et promet de réinjecter de "la concurrence" au Paris Saint-Germain, a lancé l'entraîneur après le nul contre Reims (1-1) dimanche soir au Parc des Princes.
"
Je ne pense pas qu'il y ait une forme de crise de confiance, peut-être une crise de suffisance
", a grincé le technicien après le match comptant pour la 20e journée de Ligue 1.
"Toute l'exigence que nous avions lors de la première partie de saison s'est déréglée, pour différentes raisons, on a du mal à retrouver cette exigence, de jouer en équipe quand on a le ballon mais aussi quand on ne l'a pas"
, a ajouté Galtier, dont l'équipe a été rejointe à la dernière seconde par les Rémois.
"
Évidement, c'est mon travail, mais je compte sur mes joueurs de haut niveau qui ne peuvent pas accepter d'être à ce niveau-là depuis 2023"
, a ajouté le coach.
"Il va falloir se secouer"
Pour la suite, il a annoncé "
". "
J'échange tous les jours avec mes joueurs
, a-t-il poursuivi,
cette semaine ils ont bien travaillé tous ensemble, mais ça ne s'est pas vu sur le terrain en première période. Il faut recréer de la concurrence. On est tombé dans une zone de confort dont il a falloir sortir, il va falloir se secouer.
"
Le PSG a été réduit à dix après l'exclusion de Marco Verratti à la 58e minute. Mais même à onze contre onze, Galtier n'a pas été satisfait pas ses joueurs. "
, a-t-il dit,
nous n'avons rien proposé d'intéressant, très peu de mouvement, de jeu vertical, on a mis beaucoup de temps à sortir la balle, à l'image des premières secondes où on savait que Reims allait presser.
"
"
Et puis à la 96e minute, de manière incroyable, on n'a pas de maîtrise, on a le ballon dans les pieds il reste 20 secondes et finalement on se prend un ballon en profondeur dans le dos de notre défense, on aurait dû avoir beaucoup plus de maîtrise avec l'expérience qu'il y avait sur le terrain
", a-t-il raconté, ne semblant donc pas viser le jeune Warren Zaïre-Emery, 16 ans, qui a perdu le ballon qui entraîne l'égalisation.
Galtier n'est pas "
", mais "
".
"
On ne va plus se réfugier derrière le calendrier post-Coupe du monde, cela fait quelques semaines que nous sommes là ensemble, et nos prestations ne sont pas au niveau de la première partie de saison. Il faut beaucoup travailler, trouver des solutions collectives, mais aussi des prestations individuelles supérieures à ce que nous faisons en ce moment
", a-t-il conclu.