Crédit photo: Fabrice COFFRINI /archives/ AFP
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde, mardi, contre un "danger biologique majeur" suite à la prise d'assaut et au contrôle d'un laboratoire de santé publique à Khartoum par l'une des parties au conflit au Soudan.
Le représentant de l'organisation au Soudan, Ni'ma Saeed Abed a déclaré que des hommes armés avaient pris le contrôle d'un laboratoire public central dans la capitale, Khartoum, qui conservait des échantillons de maladies, dont la rougeole et la poliomyélite, ce qui a provoqué une situation
.
Il a affirmé dans une déclaration à la presse qu'
"il existe un grand danger biologique lié au contrôle d'un laboratoire central de santé publique par l'une des parties au conflit"
. Il a souligné que:
Les experts techniques n'ont pas pu joindre le laboratoire national de santé publique pour la protection des matériaux.
Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre l'armée et les
Forces de soutien rapide (FSR) à Khartoum et dans d'autres villes. Les deux parties ont échangé des accusations selon lesquelles chacune d'elles aurait lancé une attaque contre le quartier général de l'autre, en plus d'allégations de contrôler les sites appartenant à chacun d'eux.
En 2013, les FSR ont été constituées pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de
par l’armée après le déclenchement des hostilités.
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