Une journaliste française convoquée par la police suite à une publication critiquant Israël

10:1922/04/2024, lundi
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La journaliste française, Sihame Assbague.
Crédit Photo : @lesinrocks / X
La journaliste française, Sihame Assbague.

Une journaliste et militante française a été convoquée par les autorités policières et accusée pour "apologie du terrorisme" suite à une publication sur les réseaux sociaux concernant la Palestine.

Sihame Assbague a affirmé sur X qu'elle avait été convoquée pour témoigner devant la police à propos d'un message qu'elle avait publié le 7 octobre dernier sur la Palestine.


La journaliste française, Sihame Assbague.

Dans son message, elle avait écrit:


Un seul responsable: l'État colonial d'Israël. Une seule solution: la fin de la colonisation et la libération de la Palestine.

"Une seule ligne politique: parler des causes de la perpétuation de la colonisation et la violence, pour condamner les États complices et soutenir la résistance palestinienne".

Assbague a déclaré qu'elle était interrogée dans le cadre d'une enquête préliminaire sur
"l'apologie du terrorisme"
à la suite de sa publication.

Elle a indiqué qu'elle n'était ni la première ni la dernière personne à être convoquée pour avoir exprimé son soutien à la lutte palestinienne.


Depuis le 7 octobre dernier, des centaines de personnes ont été harcelées pour les mêmes raisons, a-t-elle déclaré.

Assbague a indiqué que cette pression existe également dans la politique et les médias, soulignant qu'il y a eu des personnes qui sont détenues, dont les maisons ont été perquisitionnées, qui risquent des peines pénales, il y a eu des conseils de discipline, des licenciements, des expulsions et des intimidations, etc.


Tout a été fait pour que les gens se taisent, a-t-elle constaté.
"Nous ne pouvons pas nous taire. Nous ne devrions pas rester silencieux",
a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter:

En France, comme dans d'autres pays occidentaux, tout a été fait pour que la solidarité avec le peuple palestinien soit réprimée.

Malgré les menaces, Assbague a déclaré qu'elle continuerait à condamner
"la politique coloniale d'Israël"
et la
"complicité"
des pays occidentaux.

"Nous ne pouvons pas garder le silence. Nous ne devrions pas garder le silence. Ceux qui se tiennent aux côtés des peuples colonisés et opprimés ne devraient pas avoir honte. Nous sommes du côté de la vie, de la justice et de la paix",
a-t-elle conclu.

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