Au plus fort du mouvement, en 2020, des dizaines de milliers de personnes ont pris part aux manifestations organisées par les étudiants, réclamant la démission de l'actuel Premier ministre Prayut Chan-O-Cha et une réforme de la puissante monarchie.
Les protestations ont ensuite faibli en raison des restrictions sanitaires liées au coronavirus, et de la répression judiciaire à l'encontre de leurs dirigeants.
Selon Amnesty International, quelque 17 mineurs ont été accusés du crime de lèse-majesté, qui est passible de peines allant jusqu'à 15 ans de prison, et dont l'usage a été détourné pour étouffer toute contestation politique selon ses détracteurs.
La majorité des mineurs inculpés l'ont été en vertu des mesures spéciales limitant les rassemblements publics, qui visaient initialement à lutter contre la pandémie.
L'ONG s'inquiète des violences ayant ciblé certains mineurs lors de protestations, et des techniques d'intimidation employées par la police, comme faire pression sur les parents.
La procédure judiciaire manque de transparence, en l'absence d'observateurs indépendants, a également souligné Amnesty.
La Thaïlande se prépare à des élections législatives en mai.