Crédit Photo : AMAURY HAUCHARD / AFP (Archive)
Des agriculteurs trouvent un abri sous un manguier pour éviter la chaleur et le soleil, sur la route entre Adre et Farchana, dans la région du Ouaddaï, au Tchad, le 25 mars 2019.
Au moins 42 personnes ont été tuées dans des combats entre "deux communautés" dans l'est désertique du Tchad, a annoncé jeudi le ministère de la Sécurité publique, dans une région où s'affrontent régulièrement cultivateurs sédentaires et éleveurs nomades, ou d'autres groupes, pour des conflits fonciers.
Ces affrontements, dont un communiqué du ministère ne précise ni entre quels groupes exactement ni combien de temps ils ont duré, ont aussi abouti à l
'"arrestation de 175 personnes directement sur la scène de crime",
où
du village de Tileguey, dans la province du Ouaddaï, a été
"incendiée par des hommes armés".
"La situation est maîtrisée mais je cherche à réconcilier les différentes parties",
a assuré dans un message téléphonique le ministre de la Sécurité publique, le général Mahamat Charfadine Margui, qui se trouve sur place à la tête d'une délégation du gouvernement et de l'armée afin de
sur ce nouveau drame.
Ce genre d'affrontements très meurtriers est récurrent dans l'est et le sud de ce vaste pays semi-désertique du Sahel.
Ils opposent le plus souvent éleveurs nomades arabes et cultivateurs autochtones sédentaires, les premiers faisant passer ou paître leurs troupeaux dans les champs des seconds, ou bien des communautés locales qui se disputent la propriété de certaines terres.
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