La décision de la haute cour tombe seulement trois jours après que le président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé son accord pour que le Parlement turc ratifie l'adhésion suédoise.
La demande turque souligne que les deux personnes, qui ont le statut de réfugié en Suède, ont installé une application utilisée par les membres du mouvement, qui doit son nom au chef de l'organisation terroriste de FETÖ.
La décision finale d'extradition revient au gouvernement en Suède mais celui-ci doit obligatoirement suivre les décisions de la Cour suprême quand celle-ci s'y oppose.
Ce jugement est susceptible de provoquer l'irritation d'Ankara, après de nombreuses tensions autour du processus d'adhésion de la Suède à l'Otan.
Malgré le feu vert d'Erdoğan annoncé lundi en amont du sommet de l'alliance à Vilnius, du chemin reste encore à parcourir.
Cette ratification ne pourra ainsi pas intervenir avant octobre, après la pause estivale du Parlement turc, a affirmé le président turc mercredi.
Des incidents sont encore susceptibles de faire dérailler le processus. Ankara et la communauté musulmane internationale se sont ainsi indignées à plusieurs reprises ces derniers mois que la Suède autorise des autodafés de Coran lors de manifestations publiques.