Des témoins oculaires ont rapporté à Anadolu que des affrontements avaient éclaté dans la périphérie sud de la capitale, Khartoum, avec usage d'armes lourdes et légères, précisant que le bruit des canons se faisait entendre.
D'autres témoins ont également rapporté que de violents affrontements avaient eu lieu dans la ville de Bahri, au nord de la capitale, Khartoum.
Dans la ville d'Omdurman, à l'ouest de la capitale, des témoins oculaires ont rapporté que des combats à l'arme lourde et légère avaient eu lieu dans la région.
L'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les combats depuis le 15 avril et d'avoir commis des violations lors d'une série de cessez-le-feu n'ayant pas réussi à mettre fin aux affrontements.
A l'approche de leur quatrième mois, les combats ont fait plus de 3 000 morts, pour la plupart des civils et plus de 2,8 millions de déplacés et de réfugiés à l'intérieur et à l'extérieur de l'un des pays les plus pauvres du monde, selon le ministère soudanais de la Santé et les Nations unies.