- 24.11.2024, dimanche
- 06:33
Un Palestinien est étendu au sol pendant son arrestation par l'armée d'occupation à Hébron, en Palestine occupée.
L'armée israélienne a procédé à l'arrestation de 25 Palestiniens mardi, portant le total des détenus en Palestine occupée à 9 385 depuis le début des hostilités le 7 octobre dans la Bande de Gaza.
La Commission pour les Affaires des Prisonniers et Ex-Prisonniers Palestiniens, rattachée à l’Autorité palestinienne, ainsi que le Club des Prisonniers Palestiniens, une organisation non gouvernementale, ont conjointement déclaré que les arrestations récentes ciblaient principalement le gouvernorat de Naplouse, avec des incidents également signalés à Bethléem, Ramallah et Qalqilya.
Les rapports font état de raids accompagnés d'actes de torture, particulièrement sévères dans le camp de Balata à Naplouse. Des brutalités physiques, des menaces envers les détenus et leurs familles, ainsi que des destructions de domiciles ont été documentées.
Selon ces organismes, le nombre d'arrestations depuis octobre dernier dépasse désormais 9 385, incluant des individus libérés ultérieurement par Israël ainsi que ceux encore maintenus en détention.
En parallèle à l'escalade des hostilités à Gaza, l'armée et les colons israéliens ont intensifié leurs attaques en Palestine, y compris à Jérusalem-Est, entraînant le décès de 553 Palestiniens, dont 133 enfants, et environ 5 300 blessés, selon le ministère de la Santé.
La guerre menée par Israël, avec le soutien des États-Unis, contre Gaza a déjà coûté la vie à plus de 124 000 Palestiniens blessés ou tués, principalement des enfants et des femmes. Elle a également laissé plus de 10 000 personnes portées disparues, dans un contexte de destruction massive et de crise humanitaire qui a tragiquement touché de nombreux enfants.
Malgré les appels répétés de la communauté internationale, Israël continue ses opérations militaires à Gaza, défiant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un arrêt immédiat des hostilités, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ) enjoignant à cesser l'invasion de Rafah, dans le sud de Gaza, et à améliorer les conditions humanitaires.
En outre, Israël rejette également la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de
"crimes de guerre"
et de
"crimes contre l’humanité"
à Gaza.
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