Les Etats-Unis tiennent jeudi des funérailles nationales pour leur ancien président Jimmy Carter, point d'orgue de plusieurs jours d'hommage rendu au prix Nobel de la paix qui a marqué l'histoire du pays et du monde.
En présence de son successeur Donald Trump, l'actuel président Joe Biden doit prononcer l'éloge funèbre à la cathédrale nationale de la capitale Washington, une église épiscopale où Dwight Eisenhower, Ronald Reagan ou encore George H.W. Bush avaient eu droit aux mêmes honneurs.
Jimmy Carter lui-même avait demandé à Joe Biden de prononcer son éloge funèbre, a révélé le président dans un entretien avec USA Today publié mercredi, les deux hommes ayant été des amis de longue date. Ils se sont rencontrés pour la dernière fois en 2021.
Aux côtés d'environ 3.000 personnes, tous les quatre autres présidents américains encore en vie assisteront aux funérailles, de Bill Clinton à Donald Trump, en passant par George W. Bush et Barack Obama.
Pacificateur
Joe Biden a également ordonné que les drapeaux soient mis en berne pendant 30 jours, comme le veut la coutume. Ils le seront donc toujours pour l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, ce que le républicain a critiqué.
D'abord perçu comme faible par ses pairs à Washington, Jimmy Carter s'est imposé à l'international en homme d'Etat pacificateur, négociant notamment le premier accord de pays entre Israël et un pays arabe, l'Egypte. A l'annonce de sa mort, les hommages avaient afflué du monde entier.
Les six jours d'hommage avaient commencé samedi, lorsque des agents du Secret Service, chargés de la protection des hautes personnalités politiques, ont porté son cercueil.
Le convoi a d'abord sillonné Plains, ville à laquelle il était si attaché. Devant la ferme familiale où il a grandi, la cloche a sonné 39 fois, en hommage au 39e président des Etats-Unis.
Jimmy Carter était en soins palliatifs depuis février 2023 à Plains, où il est décédé et sera enterré aux côtés de son épouse Rosalynn Carter.