Sur cette même lancée, le chef de mission du FMI au Sénégal a indiqué que les perspectives à moyen terme restent favorables et devraient bénéficier à la fois du démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz et la mise en œuvre de réformes structurelles visant à surmonter les principaux obstacles au développement du secteur privé dans le cadre de la phase 3 du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Revenant sur les performances de l’économie sénégalaise en 2022, il a relevé que celle-ci a connu un ralentissement plus marqué que prévu de son Produit Intérieur Brut (PIB) et de sa croissance. Cette dernière s’est établie, d’après lui, à 4 % contre 4,8 % initialement prévue en raison d’une baisse de la production agricole et industrielle.
Edward Gemayel était à Dakar en vue des négociations pour un nouveau programme économique et financier pour le Sénégal. A ce propos, il a fait savoir que qu’aucune discussion formelle n’a commencé et que les négociations débuteront en marge de la réunion de printemps du FMI.
Le FMI et le gouvernement ont toutefois échangé des idées autour d’un programme de trois ans qui se concentrerait sur trois domaines clés : le renforcement de la résilience des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance par la transparence et le soutien à la résilience socioéconomique à travers le renforcement du dispositif de protection sociale.
Le Sénégal est également en pourparlers pour bénéficier de la facilité de résilience et durabilité contre le changement climatique, nouveau programme du FMI lancé en 2021.