Le conseil d'administration du FMI a examiné lundi la demande des autorités marocaines et doit se réunir de nouveau dans les prochaines semaines pour prendre une décision.
La demande de Rabat, attendue, survient alors que le pays maghrébin vient de sortir de la liste grise des pays soumis à une surveillance renforcée du Groupe d'action financière (Gafi), organisation de lutte contre le blanchiment. Une sortie dont dépendait l'éligibilité du Maroc à la LCM.
Ce mécanisme de financement aide les pays à se prémunir contre des chocs extérieurs grâce à un accès immédiat à des ressources du Fonds, sans conditionnalité a posteriori, rappelle le FMI. Le communiqué précise:
Les autorités marocaines entendent traiter la ligne de crédit modulable comme un dispositif de précaution.
Ces dernières années, le Maroc a eu recours à une autre facilité de crédit, la ligne de précaution et de liquidité (LPL). Le royaume chérifien est l'un des pays les plus endettés d'Afrique.
Le Maroc fait face à une situation économique difficile en raison de la flambée des prix des denrées alimentaires et des carburants et une croissance ralentie.
Fin décembre, la Banque centrale du Maroc (BAM) avait dû relever son taux directeur de 50 points de base, à 2,50%, afin de juguler la forte poussée inflationniste (+6,6% en 2022).