Des groupes de jeunes ont lancé des pierres contre les forces de l'ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Les sympathisants de M. Sonko ont établi des barrages dans certaines rues à l'aide de blocs de pierre et de troncs, et brûlé des pneus.
M. Sonko se dit la cible d'un complot du pouvoir pour l'écarter de la présidentielle de 2024. Il a annoncé qu'il ne répondrait plus aux convocations de la justice, instrumentalisée selon lui. Il s'expose à être amené de force au tribunal ou à être jugé par contumace.
De nombreux supporteurs se sont regroupés dimanche soir autour de son domicile à Ziguinchor pour passer la nuit et faire un bouclier humain contre une tentative d'arrestation, ont rapporté les médias.
Lex textes stipulent que M. Sonko devrait se présenter ce lundi au greffe du tribunal en prévision de son procès. Ni les avocats, ni le porte-parole de son parti, sollicités par la presse, n'ont dit s'il persistait dans son refus de comparaître.
Ses rendez-vous avec la justice ont régulièrement donné lieu à des incidents ou mis Dakar sous tension. Ses adversaires l'accusent de s'en remettre à la rue pour échapper à la justice, ou d'être un agitateur fomentant un projet "insurrectionnel".