Une nonagénaire a pu être sortie vivante des décombres du séisme qui a fait au moins 126 morts dans le centre du Japon le 1er janvier, mais les opérations de secours sont rendues plus ardues dimanche par des chutes de neige.
Le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a ravagé la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon sur la côte occidentale de l'archipel, a aussi fait 560 blessés et 222 personnes restent portées disparues, principalement dans les villes de Wajima et Suzu, selon un nouveau bilan annoncé dimanche matin par les autorités locales.
Elle était consciente et pouvait répondre clairement aux questions lorsqu'elle a été secourue et emmenée à l'hôpital pour y être soignée, a indiqué la chaîne de télévision publique NHK.
Le séisme, suivi de centaines de répliques, a provoqué l'effondrement de bâtiments et de routes, un millier de glissements de terrain et des incendies, notamment à Wajima, où les autorités pensent que de nombreux habitants sont toujours sous les décombres.
Les secouristes poursuivent leurs efforts pour secourir les personnes toujours portées disparues et isolées en raison des routes endommagées par le séisme, et acheminer vivres et équipements aux personnes réfugiées.
Plus de 30.000 personnes étaient réfugiées samedi dans 366 abris gouvernementaux, selon le département d'Ishikawa.
Fortes chutes de neige attendues
De nouveaux glissements de terrain dus aux précipitations sont également à craindre dimanche, et le verglas devrait encore compliquer la circulation sur les voies endommagées par le séisme.
Ce séisme est le premier à causer la mort de plus de 100 personnes au Japon depuis le tremblement de terre ravageur de Kumamoto (sud-ouest) qui avait fait 276 morts en 2016.
L'archipel est hanté par le souvenir du terrible séisme de magnitude 9,0 suivi d'un tsunami géant en mars 2011 sur ses côtes nord-est, une catastrophe qui a fait quelque 20.000 morts et disparus.
Ce désastre avait aussi entraîné l'accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.