Crédit Photo : MANDEL NGAN, MIKHAIL METZEL / AFP / SPUTNIK
Le président américain, Joe Biden et son homologue russe, Vladimir Poutine.
Joe Biden a qualifié mercredi le président russe Vladimir Poutine de "salopard cinglé" pendant une rencontre à San Francisco (Californie) avec des donateurs du Parti démocrate, au cours de laquelle il s'en est aussi pris avec virulence à son rival Donald Trump.
Lors d'un bref discours auquel assistait un petit groupe de journalistes, le président démocrate de 81 ans, candidat à un second mandat, a lancé:
La menace existentielle, c'est le changement climatique. Il y a bien ce salopard cinglé qu'est Poutine, et d'autres, et il faut toujours s'inquiéter d'une guerre nucléaire.
"Mais la menace existentielle pour l'humanité c'est le changement climatique",
a-t-il ajouté.
En anglais, Joe Biden a utilisé les trois lettres
, un raccourci pour
insulte traduisible en français par
, voire
.
Le Kremlin a de son côté dénoncé des propos "honteux".
Dans une vidéo diffusée jeudi par un journaliste de la télévision publique russe, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dénoncé des propos
C'est une immense honte pour (...) les Etats-Unis. Si le président d'un tel pays utilise un tel lexique, c'est forcément honteux.
Il s'en est pris par ailleurs à l'ancien président Donald Trump, qui sera selon toute probabilité son adversaire en novembre, et à sa réaction à la mort en prison de Alexeï Navalny.
Le républicain a assimilé ses problèmes avec la justice américaine à des persécutions politiques et a comparé son sort à celui de l'opposant russe. Et le président américain de dire:
Si j'avais dit une chose pareille devant vous il y a 10 ou 15 ans, vous auriez tous pensé qu'il fallait m'interner de force.
Le président américain avait déjà, dans le passé, traité son homologue russe de
et de
Il a promis d’annoncer vendredi des sanctions
contre la Russie concernant la mort d'Alexeï Navalny.
Joe Biden, qui a la réputation d'avoir le juron facile en privé, avait lancé la même insulte de
à un journaliste de Fox News, en janvier 2022, alors qu'il pensait son micro éteint. L'AFP avait alors traduit l'expression par
.
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