Les ministres des Affaires étrangères russe (G), iranien (C) et turc (D), Sergueï Lavrov, Hossein Amir-Abdollahian et Mevlüt Çavuşoğlu. Crédit Photo: Yeni Safak.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré mercredi que la réunion des ministres iranien, syrien, russe et turc des Affaires étrangères était en cours de préparation.
La réunion des ministres iranien, syrien, russe et turc des Affaires étrangères était en cours de préparation mais la date n'a pas encore été fixée en raison du calendrier chargé des ministres, a déclaré Zakharova lors d'une conférence de presse à Moscou.
La porte-parole a évoqué les projets du Royaume-Uni de livrer des munitions à l'uranium appauvri à l'Ukraine, affirmant que ces projets constituaient une
pour le peuple ukrainien et les pays voisins.
"Malgré de nombreux avertissements, Londres n'a pas renoncé à ses projets, que nous avons qualifiés de malveillants. Ils espèrent sans doute s'en tirer à nouveau à bon compte, comme pour les crimes commis en Yougoslavie, en Irak, et bien d'autres encore. Mais cette fois-ci, ils ne s'en tireront pas comme ça"
, a-t-elle souligné.
Commentant l'attaque lancée mardi par les forces arméniennes dans le district de Lachin, dans la région du Zangezur oriental, Maria Zakharova a déclaré que les forces de maintien de la paix russes avaient immédiatement contacté les responsables en Arménie et en Azerbaïdjan et avaient pris des mesures de désescalade.
Bakou et Erevan ont également accepté l'invitation de la Russie à tenir une réunion commune en vue de la formulation d'un accord de paix, a-t-elle ajouté.
"Nos efforts pour aider pleinement l'Azerbaïdjan et l'Arménie à élaborer un traité de paix ne fléchissent pas. Les partenaires ont accepté l'offre de tenir un nouveau cycle de négociations bilatérales sur notre territoire. Nous vous informerons des dates des différents événements lorsque tout cela aura été décidé",
a-t-elle déclaré.
La Russie a par ailleurs demandé des explications à l'Arménie concernant les exercices militaires conjoints avec l'OTAN, a-t-elle ajouté, précisant que Moscou donnerait son avis après avoir pris connaissance de la réponse de l'Arménie.
Zakharova a également critiqué l'initiative de la Lettonie d'introduire un examen sur la connaissance de la langue lettone pour les personnes d'origine russe, examen qui serait assorti d'une déportation forcée en cas d'échec.
"Une telle attitude xénophobe de l'élite dirigeante des États baltes mérite d'être condamnée avec la plus grande fermeté, y compris dans les instances internationales compétentes, mais elle est bloquée dans ces mêmes instances par leurs défenseurs occidentaux, qui utilisent les États baltes comme plateforme de la russophobie depuis de nombreuses années",
a-t-elle insisté.
La porte-parole a assuré que la Russie aiderait les personnes victimes de discrimination de la part des autorités lettones.
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