Martinique: Rodrigue Petitot, leader du RPPRAC, libéré avant une comparution immédiate ce vendredi

La rédaction
13:5015/11/2024, vendredi
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Le leader du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), Rodrigue Petitot.
Crédit Photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le leader du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), Rodrigue Petitot.

Le leader du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC) à la tête d'un mouvement de mobilisation contre la vie chère en Martinique, Rodrigue Petitot, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire jeudi 14 novembre en fin de soirée.

Selon le quotidien Libération l'Hexagone, il doit être jugé ce vendredi 15 novembre selon la procédure de comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Fort-de-France.


Le président du RPPRAC, avait été interpellé et placé en garde à vue mardi 12 novembre en fin de journée à Fort-de-France, à la suite d'une plainte pour violation de domicile et actes d'intimidation à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique, selon le parquet.

La cheffe du groupe LFI Mathilde Panot a dénoncé les actions du gouvernement et a qualifié de
"provocation"
le placement en garde à vue de Petito.


Lundi soir, le chef du RPPRAC s'était introduit en compagnie de trois autres militants dans l'enceinte de la résidence préfectorale dans le quartier huppé de Didier à Fort-de-France. Rodrigue Petitot voulait obtenir un entretien avec le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, de passage en Martinique. Jean-Christophe Bouvier, le préfet de Martinique, s'était interposé pour empêcher cette rencontre, s'en est suivie une altercation verbale entre ce dernier et Rodrigue Petitot.


L'interpellation de Rodrigue Petitot a provoqué une nouvelle flambée de violence sur l'île des Antilles.
Des émeutes marquées par des tirs de grenade, de mortiers et d'armes à feu ainsi que des pillages, au cours desquelles trois gendarmes ont été blessés légèrement selon un bilan de la préfecture. Six pillages de magasins et huit interpellations ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi, d'après la même source.

Depuis septembre, la Martinique - île française des Caraïbes​​​​​​​ - est secouée par un mouvement contre la vie chère qui a dégénéré en émeutes urbaines et violences essentiellement nocturnes durant lesquelles, plus de 230 véhicules ont été brûlés et des dizaines de locaux commerciaux ont été incendiés, vandalisés ou pillés, selon la préfecture.


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