Une manifestante brandit une pancarte lors d'un rassemblement organisé par la diaspora française d'outre-mer contre le coût élevé de la vie, sur la place Denfert-Rochereau à Paris, le 10 novembre 2024.
Pour la deuxième semaine consécutive, plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce dimanche à Paris contre la vie chère dans les territoires d'Outre-mer, ont rapporté des médias français.
Les manifestants, formant un long cortège marqué de la couleur rouge, symbole de la mobilisation, ont répondu à l'appel d'associations antillaises et kanakes et pour beaucoup issues de la diaspora ultramarine.
Le cortège est parti de la place Denfert-Rochereau pour rejoindre le ministère des Outre-mer, a indiqué le site d'information
"20 minutes",
précisant qu'en tête de défilé marchait Rodrigue Petitot, figure du mouvement contre la vie chère en Martinique, et à la tête du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (Rpprac), déjà présent lors de la manifestation de dimanche dernier.
Pas de pansement sur des pansements, cette fois-ci c'est le moment où on doit tout régler (...)
"On n'est pas venus mendier à qui que ce soit quoi que ce soit, on est venu imposer ce qui est tout à fait normal (...) légitime"
, a-t-il scandé, relayé par BFMTV.
Dimanche dernier, des milliers de personnes vêtues de rouge avaient manifesté, à Paris contre la vie chère en Outre-mer, se rassemblant d'abord sur la place Denfert-Rochereau, à l'appel d'associations antillaises et kanakes, avant de rallier le ministère des Outre-mer.
Depuis plusieurs semaines, de nombreuses actions ont été menées dans les îles françaises antillaises, et notamment en Martinique où le Rpprac a refusé de ratifier un accord pour une baisse de 20% des prix de l'alimentaire, qui concernait 6.000 produits. En moyenne, selon l'Insee, la différence de prix entre la métropole et la Martinique peut atteindre 40%.
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