La séance inaugurale a été présidée par Jean Nguvulu, le secrétaire général administratif de la chambre basse du parlement (un non élu) qui, après l'appel nominal de tous les élus, a procédé à l'installation des membres du bureau provisoire.
Provisoirement, la chambre basse est constituée de 477 députés dont 61 femmes. Parmi ces députés, 337 sont des nouveaux élus contre 140 réélus, a indiqué M. Nguvulu. Au total, 402 élus ont pris part à cette séance d'ouverture et 75 étaient absents.
Vingt-trois sièges seront pourvus lors d'élections dans les circonscriptions où les résultats ont été annulés en raison de fraudes, ainsi que dans les territoires de Masisi et Rutshuru dans l'est du pays, où les élections n'ont pas été organisées.
Ces deux territoires du Nord-Kivu sont en proie depuis fin 2021 à un conflit qui oppose la rébellion du M23, appuyée par des unités de l'armée rwandaise, aux FARDC (Forces armées de la RDC) associées à des groupes armés, des supplétifs burundais et deux sociétés militaires étrangères.
La mise en place du bureau définitif de l'Assemblée n'interviendra qu'après la publication des résultats définitifs par cette Cour, la plus haute instance judiciaire du pays.
Un quadruple scrutin, élections présidentielles, législatives, provinciales et locales, était organisé le 20 décembre mais avait été prolongé d'au moins une journée pour cause de nombreux problèmes logistiques.
Le président Félix Tshisekedi a été réélu avec 73% des voix à l'issue de la présidentielle à un seul tour. Les résultats partiels des législatives dessinent une majorité à l'Assemblée nationale pour les partis qui le soutiennent, pour autant qu'ils confirment leur alliance avec lui.