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Procès de la tentative de coup d'État en RDC: peine de mort requise contre 50 prévenus

17:4827/08/2024, Salı
AFP
Marcel Malanga (C) est assis parmi d'autres accusés d'une tentative de coup d'État ratée à la prison de Ndolo à Kinshasa le 7 juin 2024.
Crédit Photo : Arsene MPIANA / AFP
Marcel Malanga (C) est assis parmi d'autres accusés d'une tentative de coup d'État ratée à la prison de Ndolo à Kinshasa le 7 juin 2024.

La peine de mort a été requise mardi contre 50 personnes, dont trois Américains, poursuivies pour la "tentative de coup d'État" du 19 mai en République démocratique du Congo.

À l'exception du prévenu Alain Tikimo, atteint de
"troubles psychologiques"
, le lieutenant-colonel Innocent Radjabu, représentant du ministère public, a appelé les juges à
"condamner à la peine capitale"
tous les prévenus pour
"attentat", "terrorisme", "tentative d'assassinat", "association de malfaiteurs" et "meurtre".

Au petit matin du 19 mai, plusieurs dizaines d'hommes avaient attaqué le domicile du ministre sortant de l'Économie, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l'Assemblée nationale, avant d'investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.

L'aventure des assaillants s'était arrêtée là, avec l'intervention des forces de sécurité qui avaient interpellé une quarantaine d'entre eux et en avaient tué quatre autres, dont leur chef présumé, Christian Malanga (41 ans), un Congolais installé aux États-Unis.


Depuis le 7 juin, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant dans l'enceinte de la prison militaire de Ndolo, où sont incarcérés tous les prévenus, juge 51 personnes pour ce que l'armée a qualifié de
"tentative de coup d'État".

Six étrangers figurent parmi eux : trois Américains nés aux États-Unis, Marcel Malanga (22 ans), Tyler Thompson (22 ans) et Benjamin Zalman-Polun (36 ans), ainsi qu'un Belge, un Britannique et un Canadien, tous trois des Congolais naturalisés.

Dans son réquisitoire, le ministère public a également demandé au tribunal
"de prononcer la confiscation de tous les objets ayant servi à la commission des infractions, au profit de l'État congolais".

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