Une photo satellite datée du 13 octobre 2023 du village de Tayr Harfa, au sud du Liban, à la frontière avec Israël.
La radio militaire israélienne a rapporté dimanche que l'armée avait lancé des raids d'environ 25 kilomètres à l'intérieur du Liban, "équivalente à la profondeur des cibles frappées par les missiles de Hezbollah en Basse Galilée", dans le nord du pays.
Ces raids interviennent suite aux tensions croissantes à la frontière, entre l'armée israélienne et le Hezbollah.
La radio a rapporté, sur la plateforme
"X"
,
"une nouvelle vague d'attaques lancées par l'armée israélienne au Liban".
Elle a ajouté dans un autre message que
"les raids sont menés désormais au nord de Tyr, à une profondeur d'environ 25 km à l'intérieur de la frontière libanaise, équivalente à la profondeur que le Hezbollah avait ciblée avec des missiles en Basse Galilée, au nord israélien".
De son côté, l'agence officielle libanaise a rapporté que
"les drones (israéliens) ont lancé un raid visant une maison située à l'intérieur d'un verger dans le quartier de Dahr al-Sayyid, dans la ville de Maaroub, dans le district de Tyr sud".
Dimanche matin, l'armée israélienne avait affirmé avoir repéré une vingtaine de lancements de missiles depuis le sud du Liban vers la Basse Galilée, au nord, et que les avions de défense aérienne avaient réussi à en intercepter certains.
Ces dernières semaines, les affrontements entre Tel Aviv et le Hezbollah se sont intensifiés, faisant craindre le déclenchement d'une guerre totale, notamment avec l'approbation par l'armée israélienne de plans opérationnels pour une
"attaque massive"
contre le Liban.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangent quotidiennement des bombardements à travers la
"Ligne bleue"
avec l'armée israélienne, faisant des centaines de morts et de blessés, la plupart du côté libanais.
Ces factions conditionnent l'arrêt des bombardements contre Israël, par la fin de la guerre menée avec le soutien américain dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre, qui a fait plus de 125 000 victimes entre morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 Palestiniens portés disparus.
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