C'est ce qui ressort d'un communiqué de l'ambassade saoudienne à Beyrouth, examiné par Anadolu.
Pour cette raison, plusieurs pays tels les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Irlande et la Macédoine du Nord ont demandé à leurs citoyens de quitter immédiatement le Liban, sur fond de risques d'escalade à la frontière avec Israël.
La Jordanie et le Koweït ont, pour leur part, appelé tous leurs citoyens à s'abstenir de se rendre au Liban pour le moment.
Beyrouth a critiqué les déclarations publiées par certains pays appelant leurs citoyens à quitter le Liban ou à éviter de s'y rendre.
Depuis le 8 octobre dernier, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, et notamment le Hezbollah, ont échangé des tirs avec l'armée israélienne à une cadence quotidienne des deux côtés de la "Ligne bleue", faisant des centaines de morts et de blessés, dont la plupart ont été constatés du côté libanais.
Pour stopper ses bombardements contre Israël, le Hezbollah, exige que l'État hébreu mette fin à la guerre qu'il mène avec le soutien américain inconditionnel dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. L'offensive israélienne a fait plus de 124 000 morts et blessés palestiniens jusqu'à présent, dont la plupart sont des femmes et des enfants.