Le mouvement de résistance palestinien Hamas continue de faire face à une guerre meurtrière dans la Bande de Gaza sans montrer de signes de reddition. Parallèlement, il a appelé à l’unité nationale en demandant vendredi au Fatah de coopérer à la création d’un "Comité de soutien communautaire" pour gérer temporairement Gaza.
Un conflit qui s’enlise
Par ailleurs, l'analyste israélien Avi Issacharoff a souligné dans un article publié par le quotidien Yedioth Ahronoth que Hamas ne montre aucun signe de reddition et s'est adapté à la guerre de guérilla. Selon lui, la 162e division de l'armée israélienne opère dans le nord de Gaza, notamment dans le camp de réfugiés de Jabalia, afin de démanteler l’infrastructure de Hamas.
Depuis plus de trois mois, l’attaque israélienne dans cette région a déplacé des dizaines de milliers de Palestiniens, détruit de nombreux bâtiments et causé des milliers de victimes. Les Palestiniens accusent Israël de vouloir transformer la région en une zone tampon, forçant les habitants à fuir sous des bombardements incessants et un blocus strict, privant la population de nourriture, d'eau et de médicaments.
Un coût humain et politique énorme
Issacharoff a noté que des mois de combats seront encore nécessaires pour contrôler le nord de Gaza, avec un coût humain élevé, notamment parmi les soldats israéliens. Il a également averti que sans une gouvernance alternative, Hamas continuera à se renforcer dans toute l'enclave.
En novembre 2024, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).