Des structures détruites sont visibles suite aux attaques israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia dans le nord de la Bande de Gaza.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a alerté sur les conséquences des attaques et des restrictions imposées par Israël dans le nord de Gaza.
Selon un communiqué publié lundi, ces actions pourraient entraîner
"la fin de la présence palestinienne dans cette zone"
.
Le bureau onusien a décrit les attaques israéliennes comme
"horribles",
affirmant que la vie des civils dans cette région est devenue
"impossible"
.
Les habitants, déjà soumis à des déplacements forcés et à des restrictions sévères, sont au bord de la famine et peinent à accéder à l'aide humanitaire. En particulier, le camp de réfugiés de Jabalia et ses alentours sont sous de violents bombardements.
De plus, l'ONU a dénoncé la destruction des maisons et des écoles, privant ainsi les citoyens de leurs abris à l'approche de l'hiver.
Le commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a confirmé qu'Israël empêche l'entrée de l'aide humanitaire dans le nord de la Bande de Gaza.
Les bombardements israéliens ont intensifié le 5 octobre, ciblant Jabalia et ses environs. Israël justifie ces attaques par la nécessité d'empêcher le Hamas de regagner du terrain dans la région.
Toutefois, ces actions s'inscrivent dans un contexte de destruction massive et de famine, ayant causé la mort de centaines d'enfants et de personnes âgées.
Le génocide en cours, soutenu par les États-Unis, a fait plus de 142 000 victimes parmi les Palestiniens, avec plus de 10 000 personnes portées disparues. Malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et les ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ), Israël poursuit ses actions militaires, ignorant les appels à une amélioration de la situation humanitaire à Gaza.
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