200 nouveaux policiers kényans en route pour la force multinationale en Haïti

10:3016/07/2024, Tuesday
AFP
La police kenyane garde l'ambassade américaine à Port-au-Prince le 5 juillet 2024. La police kenyane est arrivée en Haïti le 25 juin 2024, dans le cadre d'une mission très attendue pour aider à arracher le pays des Caraïbes à de puissants gangs, tout comme Nairobi a connu ses propres troubles mortels lors de manifestations de masse.
Crédit Photo : Clarens SIFFROY / AFP
La police kenyane garde l'ambassade américaine à Port-au-Prince le 5 juillet 2024. La police kenyane est arrivée en Haïti le 25 juin 2024, dans le cadre d'une mission très attendue pour aider à arracher le pays des Caraïbes à de puissants gangs, tout comme Nairobi a connu ses propres troubles mortels lors de manifestations de masse.

Un nouveau contingent de 200 policiers kényans a quitté lundi le Kenya en direction d'Haïti pour participer à une mission internationale visant à rétablir la sécurité dans le pays des Caraïbes en proie à la violence des gangs, ont déclaré mardi à l'AFP deux sources policières.

"Nous avons 200 policiers qui sont partis hier soir (lundi, ndlr), ils devraient atterrir à leur destination Haïti ce matin",
a déclaré un haut officier de police. Une information confirmée par un autre officier de police. Un premier contingent de 400 policiers kényans était arrivé fin juin en Haïti dans le cadre de cette force.

Le Kenya a proposé d'envoyer au total un millier de policiers en Haïti pour la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), prévue pour une durée initiale d'un an (jusqu'en octobre 2024) et à laquelle doivent également contribuer le Bangladesh, le Bénin, le Tchad, les Bahamas et la Barbade.

Haïti souffre depuis longtemps de la violence de ces groupes armés, qui contrôlent 80% de la capitale Port-au-Prince et des axes majeurs du pays. Cette violence a resurgi en début d'année et poussé le Premier ministre contesté Ariel Henry à démissionner.


Le déploiement a été approuvé par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU en octobre, mais il suscite de vives critiques au Kenya.


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