Le colonel major Amadou Abdramane. Crédit photo: ORTN - Télé Sahel / AFP
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a pris le pouvoir au Niger, a annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, la réouverture des "frontières terrestres et aériennes avec l'Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Tchad".
Dans un communiqué de presse lu à la télévision nationale par le colonel Amadou Abdramane, les putschistes précisent que cette mesure prend effet dès le 1er août 2023.
Cette mesure avait été instaurée dans la nuit de mercredi à jeudi par le CNSP qui revendiquait, dans un communiqué, avoir
nigérien, et indiquait que les
"frontières terrestres et aériennes seront fermées jusqu'à la stabilisation de la situation".
La levée de cette restriction ne concerne donc que cinq pays frontaliers du Niger, qui compte par ailleurs des frontières communes avec le Nigéria et le Bénin.
Cette nouvelle intervient alors que la France procède, depuis mardi après-midi, à l'évacuation de ses ressortissants et de ressortissants européens volontaires, via des avions affrétés par le ministère des Armées et le ministère des Affaires étrangères, pour rejoindre Paris.
Un premier vol a décollé de la capitale nigérienne mardi soir, avec à son bord 262 personnes, dont 12 bébés.
L'opération d'évacuation qui doit se poursuivre mercredi doit permettre de rapatrier vers l'Hexagone l'ensemble des Français et Européens qui se sont signalés auprès des services du Quai d'Orsay.
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