La contestation par l'opposition des résultats des élections du 9 octobre, officiellement remportées par le Frelimo, parti au pouvoir depuis l'indépendance, a conduit à des manifestations massives. Ces rassemblements, organisés à l'appel de l'opposition, ont été violemment réprimés par la police.
Les autorités n'ont pas répondu à ces accusations.
Selon le chef d'État, les affrontements ont causé la mort de 19 personnes, dont cinq membres des forces de sécurité, et fait plus de 800 blessés, dont 66 policiers. Cependant, les groupes de la société civile avancent un bilan beaucoup plus lourd, avec plus de 67 décès et environ 2.000 arrestations depuis le début des troubles.
Selon certaines sources, M. Mondlane aurait quitté le pays par crainte d'une arrestation ou d'une agression. Il a néanmoins indiqué qu'il accepterait l'offre de pourparlers, à condition que les discussions se tiennent à distance et que toutes les charges judiciaires contre lui soient abandonnées.