L'ex-dirigeant avait demandé au tribunal fédéral du pays d'Asie du Sud-Est de réexaminer le rejet d'un appel contre sa condamnation liée au détournement de vastes sommes du fonds souverain 1MDB.
Najib Razak, 69 ans, affirmait ne pas avoir bénéficié d'un procès équitable, estimant que le juge avait été influencé par un conflit d'intérêt, et que sa défense n'avait pas eu assez de temps pour examiner tous les documents.
Il va continuer à purger sa peine de 12 ans de prison liée au transfert de 42 millions de ringgits (10,1 millions de dollars) d'une branche du fonds souverain 1MDB vers son compte en banque personnel.
L'ex-dirigeant est apparu affecté par cette décision de justice au tribunal.
Son épouse Rosmah Mansor, aussi jugée coupable de malversations l'an dernier, assistait aussi à l'audience.
La plupart sont liées à son rôle présumé dans le scandale 1MDB, du nom du fonds initialement destiné à développer l'économie de Malaisie, mais dans lequel Najib Razak et ses complices sont accusés d'avoir puisé pour des achats fastueux, allant de l'immobilier à des œuvres d'art en passant par un yacht.
Ce scandale a déclenché des enquêtes dans le monde entier dont aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, pour usage de leurs systèmes financiers afin de blanchir de l'argent détourné.
Le scandale 1MDB a aussi joué un rôle majeur dans la défaite de Najib Razak et de son parti aux élections de 2018.