Maduro accuse de "conspiration" les personnels de l'ONU chargés des droits humains

17:3420/02/2024, Salı
AFP
Le président du Venezuela, Nicolás Maduro.
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Le président du Venezuela, Nicolás Maduro.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a accusé lundi "d'espionnage" et de "conspiration" le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) dont le personnel a été expulsé la semaine dernière après avoir été contraint par le gouvernement de suspendre ses activités.

Dans une déclaration télévisée, M. Maduro a déclaré:


Ce bureau a dévié.

"Alors qu'il s'agissait d'un bureau de conseil technique qui devait respecter les institutions et donner des conseils pour qu'elles s'améliorent (...) il s'est soudain transformé en un bureau d'espionnage interne, de conspiration interne".

Affirmant que son gouvernement avait adressé des mises en garde au personnel de ce bureau, le président a poursuivi:


Il est devenu ce que nous appelons un cabinet d'avocats, le cabinet des conspirateurs terroristes, des putschistes et des assassins du Venezuela.

Le 15 février, Caracas a annoncé la suspension des activités de ce bureau à la suite de ses déclarations après le placement en détention de la
"militante des droits de l'homme"
Rocio San Miguel, poursuivie pour
"terrorisme".

Cette mesure comprenait l'expulsion de son personnel qui a quitté le pays samedi, selon M. Maduro.

Mme San Miguel a été arrêtée le 9 février alors qu'elle s'apprêtait à partir pour l'étranger avec sa fille, également arrêtée mais remise en liberté conditionnelle.


Elle a été inculpée de
"trahison"
, de
"terrorisme"
et de
"conspiration"
, soupçonnée d'être
"directement liée"
à un attentat visant à assassiner M. Maduro. 

Son ex-mari, le colonel à la retraite Alejandro José Gonzales, a été arrêté, pour avoir
"révélé des secrets politiques et militaires".

M. Maduro a réaffirmé que le Venezuela maintenait ses engagements envers le bureau du HCDH, présent dans le pays depuis 2019, mais que cette suspension resterait en vigueur jusqu'à ce qu'ils
"rectifient"
et
"s'excusent".

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