L'OMS doit publier prochainement les premières recommandations de son comité d'urgence sur le Mpox, mais l'organisation et les ONG de santé appellent d'ores et déjà les fabricants de vaccins à accroître largement leur production.
La recrudescence du Mpox en République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a incité l'OMS à déclarer mercredi une urgence de santé publique de portée internationale, l'alerte la plus élevée.
Mme Harris a indiqué que l'OMS allait publier prochainement de nouvelles recommandations du comité d'urgence suite à la déclaration d'urgence, afin de guider au mieux les pays.
Jeudi, la Suède a annoncé avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, la même nouvelle souche qui a fait son apparition en RDC depuis septembre 2023, une première hors d'Afrique, accroissant les craintes d'une propagation mondiale.
Le nouveau variant, bien que lié aux contacts sexuels, touche des personnes de tous âges et de tous milieux, selon la FICR, qui juge la situation "alarmante" en raison de la propagation rapide parmi les populations nouvellement exposées et de la propagation internationale dans des régions qui n'ont jamais connu ce virus.
Ne pas paniquer
Elle déplore:
La plupart de ces stocks se trouvent toujours dans les pays riches.
Médecins Sans Frontières (MSF) soulignait également vendredi le manque de vaccins dans les pays qui en ont besoin. L'ONG plaide pour que "les doses arrivent au plus vite et en masse" pour pouvoir protéger les populations dans les régions les plus affectées, notamment les populations les plus à risque telles que le personnel de santé congolais, les travailleuses du sexe et les personnes déplacées dans les camps.