Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a indiqué ce vendredi qu'une intervention de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) au Niger "est toujours sur la table".
Dès le premier coup d’État, on aurait dû être ferme et prendre des mesures. C’est antidémocratique. C’est la tradition des années 70-80 qui est en train de revenir.
Pour rappel, depuis la prise de pouvoir militaire au Niger, le 26 juillet dernier, la CEDEAO fait peser la menace d'une intervention militaire dans ce pays du Sahel. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1 500 soldats dans ce pays sahélien. Le pouvoir militaire nigérien a exigé le départ de l'ambassadeur français dans le pays ainsi que de ses soldats.