La ministre des Affaires étrangères de ce pays d'Asie du Sud-Est, Retno Marsudi, fera également une déclaration orale devant la CIJ le 19 février, dans le cadre de la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre le génocide présumé commis par Israël à Gaza.
La déclaration de Marsudi, le mois prochain, invitera la CIJ à rendre un avis consultatif comme l'a demandé l'Assemblée générale des Nations unies.
L'Afrique du Sud a intenté une action en justice le 29 décembre, affirmant qu'Israël avait violé la convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948), par ses agissements dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Israël n'a cessé de bombarder l'enclave palestinienne depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, tuant au moins 23 357 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en blessant 59 410 autres, d'après les autorités sanitaires locales.
Près de 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés et tous souffrent d'insécurité alimentaire, selon les Nations unies. Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri et deux fois moins de camions d'aide entrent dans le territoire en comparaison avec la situation qui prévalait avant le début du conflit.