Le chef du gouvernement libyen d'union nationale, Abdel Hamid Dbeibah, a déclaré dimanche que la vision de son pays "ne comprend pas de propositions sur l'implantation des migrants irréguliers dans les pays de transit", appelant au soutien international de son pays dans ce dossier, "tant sur le plan politique et financier, que sur le plan de la sécurité".
Les déclarations d'Abdel Hamid Dbeibah ont été faites en amont de la "Conférence internationale sur la migration et le développement" qui a débuté, dimanche, dans la capitale italienne, Rome, selon un communiqué de la plateforme "Notre gouvernement" (affiliée au gouvernement).
Et de souligner que ce lundi, seraient effectués les premiers vols reliant Tripoli et Rome, avec la reprise des liaisons aériennes entre les deux pays après dix ans d'interruption.
Une vidéo diffusée par le ministère montrait les migrants, dont des femmes et des enfants, dans une zone désertique vide, certains d'entre eux déclarant avoir été abandonnés sans eau ni nourriture.
Elle montre également le transfert des migrants du désert vers un centre d'accueil, avant que les gardes-frontières libyens n'annoncent, le lendemain, qu'ils seront remis à l'Organisation internationale pour les migrations en vue de leur rapatriement volontaire vers leur pays.