Ligue des champions: Brest à un pas des barrages

17:175/11/2024, mardi
AFP
Les joueurs du Sparta Prague participent à une séance d'entraînement au centre d'entraînement de l'équipe à Prague, en République tchèque, le 5 novembre 2024, à la veille de leur match de Ligue des champions de l'UEFA contre Brest.
Crédit Photo : Michal Cizek / AFP
Les joueurs du Sparta Prague participent à une séance d'entraînement au centre d'entraînement de l'équipe à Prague, en République tchèque, le 5 novembre 2024, à la veille de leur match de Ligue des champions de l'UEFA contre Brest.

Toujours en quête d'assurance en championnat, Brest peut quasiment valider son billet pour les barrages d'accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, mercredi, face à un Sparta Prague en perte de vitesse, lors de la quatrième journée de la phase de groupes.

Avec sept points en trois matchs, le spécialiste des statistiques sportives Opta estime que les Bretons ont actuellement 86,8 % de chances de figurer parmi les 24 premières places, évitant ainsi une élimination précoce, et même 11,7 % d'intégrer le top 8, qui garantit une qualification directe pour les huitièmes.


Autrement dit, avec un total de 10 points en cas de victoire, la qualification pour les barrages serait quasiment assurée. Les Ty-Zefs ne se cachent plus quant à leurs ambitions.


"Je pense que la qualification est dans nos têtes depuis nos deux premières victoires (...) mais c'est sûr que maintenant, c'est l'objectif (...) Il ne faut pas se cacher et faire les faux modestes",
avait affirmé l'entraîneur Éric Roy, après avoir tenu tête à Leverkusen (1-1), le 23 octobre.

Prague jouera son va-tout


Idéalement, le technicien aurait sans doute préféré se rendre à Prague dans de meilleures conditions qu'après une défaite à domicile contre Nice (0-1), qui laisse les Finistériens onzièmes en Ligue 1, avec seulement trois points d'avance sur la zone rouge.


Le fait que l'équipe ait également perdu avant les victoires contre Sturm Graz et Salzbourg, et qu'elle ait concédé un nul avant d'affronter Leverkusen, ne le rassure pas. Il écarte toutefois l'idée d'une distraction liée aux échéances européennes imminentes.


"La seule bonne nouvelle de ce match, même après une première période difficile, c'est qu'on est capables de revenir en seconde période avec une haute performance. Cela montre que l'équipe a des ressources et peut réagir"
, avait-il expliqué après le match contre Nice.

Mais au Letna Stadium, il sera crucial de ne pas manquer le début de match face à un Sparta Prague prêt à jouer son va-tout.


Après des débuts tonitruants dans cette C1, marqués par une victoire 3-0 contre Salzbourg, les Tchèques ont décroché un bon point à Stuttgart, mais restent sur une lourde défaite (5-0) face à Manchester City. Ils devront encore affronter l'Atlético Madrid, le Feyenoord, l'Inter Milan et Leverkusen.


Sur le plan national également, l'équipe soutenue depuis 20 ans par son propriétaire, le milliardaire Daniel Kretinsky -- présent dans les médias, l'énergie et la distribution en France --, marque le pas.


Brest doit capitaliser


Après avoir gagné sept de ses huit premières rencontres en championnat, avec un nul, le Sparta a perdu quatre de ses cinq derniers matchs.


L'équipe s'est notamment inclinée lors du derby contre le Slavia (2-1), qui dispose désormais de 10 points d'avance en tête du classement, ainsi que face au Viktoria Plzen (1-0), qui l'a devancée pour la deuxième place qualificative aux barrages de la Ligue des champions. Samedi dernier, elle a également perdu à domicile contre Banik Ostrava (1-3), quatrième et désormais à un point du Sparta.


Handicapé par des blessures musculaires affectant ses ailiers, le Slovaque Lukáš Haraslín et le Serbe Veljko Birmančević, ainsi que son défenseur droit équatorien Angelo Preciado, le Sparta semble prenable.

Tirée au sort dans le quatrième chapeau, comme Brest, Prague est en tout cas l'adversaire le plus abordable des cinq rencontres restantes pour les Bretons, qui seraient bien avisés de capitaliser dès mercredi.


Il leur restera ensuite à défier des équipes plus redoutables, avec un déplacement à Barcelone et la réception du Real Madrid. Ils affronteront également des adversaires coriaces mais abordables, avec un déplacement chez le Shakhtar Donetsk et la réception du PSV Eindhoven, qui a récemment tenu le PSG en échec (1-1) au Parc.


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