S'exprimant lors d'un événement organisé à Téhéran, capitale de l'Iran, le chef de la Diplomatie iranienne, s'est fait l'écho des déclarations répétées des responsables de l'agence nucléaire iranienne.
Il a ajouté que les secteurs les plus sanctionnés de l'Iran, notamment les missiles et le nucléaire, sont également les plus avancés.
L'Iran vend un litre d'eau lourde pour 1 000 dollars, avait-il indiqué, précisant que le produit est utilisé pour diagnostiquer et traiter des maladies graves comme le cancer.
En août, le chef de l'agence nucléaire iranienne, Mohammad Eslami, indiquait que l'eau lourde de l'installation nucléaire de Khandab, dans le centre de l'Iran, faisait l'objet d'une demande particulièrement élevée, ajoutant que d'importants investissements étaient réalisés dans les produits dérivés de l'eau lourde.
L'impasse dans laquelle se trouvent les négociations prolongées visant à relancer le pacte nucléaire de 2015, qui permettait à l'Iran de conserver jusqu'à 130 tonnes d'eau lourde, a aggravé les tensions entre Téhéran et Washington.
En avril 2016, après la conclusion de l'accord historique, des responsables américains auraient déclaré leur intention d'acheter 32 tonnes d'eau lourde à l'Iran pour une valeur de 8,6 millions de dollars, une décision critiquée par les Républicains.
Cette mesure avait été rapidement suivie d'une loi de la Chambre des représentants des États-Unis qui a bloqué l'achat d'eau lourde à l'Iran.
En novembre 2019, l'organe de surveillance nucléaire des Nations unies a annoncé que le stock iranien d'eau lourde pour les réacteurs (131,5 tonnes) avait franchi la limite fixée dans l'accord conclu en 2015 avec les puissances mondiales.