Crédit photo: EDUARDO SOTERAS / AFP
Les discussions de deux jours entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le Grand barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) se sont achevées mardi soir au Caire, la capitale égyptienne, sans qu’un accord ne soit trouvé.
Les trois pays ont tenu une série de discussions afin de parvenir à un accord en trois parties sur les lignes directrices et les règles pour le remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.
Le négociateur en chef, l’ambassadeur Seleshi Bekele, a dirigé la délégation éthiopienne lors du troisième cycle de négociations au Caire, tandis que les ministres de l’Eau et de l’irrigation de l’Égypte et du Soudan, Hani Sewilam et Dawelbeit Abdelrahman, ont dirigé leurs pays respectifs lors des pourparlers.
Les délégations des trois pays étaient censées régler les
"divergences techniques et juridiques non résolues"
au cours des discussions de lundi et mardi, mais n’ont pu parvenir à aucun résultat.
Elles ont mené des
"négociations intensives pour trouver des domaines de convergence afin de conclure un accord"
, a déclaré mercredi le ministère éthiopien des Affaires étrangères.
Le ministère n’a pas indiqué si des progrès avaient été réalisés.
Toutefois, les négociations vont se poursuivre à Addis-Abeba, où se tiendra la prochaine réunion en décembre 2023, a déclaré M. Bekele. Il a déclaré:
L’Éthiopie reste déterminée à parvenir à un résultat gagnant-gagnant basé sur le principe cardinal de l’utilisation équitable et raisonnable du fleuve Nil.
Le projet éthiopien de barrage hydroélectrique de 3,48 milliards d’euros sur la rivière Abay, le principal affluent du Nil, a été une source d’impasse diplomatique entre les trois nations depuis son lancement en 2011.
L’Égypte et dans une moindre mesure le Soudan craint que leur part d’eau naturelle provenant du plus long fleuve d’Afrique ne soit compromise par le barrage.
L’Éthiopie a rejeté cette crainte comme étant mal fondée.
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