Afrique du Sud: le taux de chômage dépasse les 33% au 2e trimestre

16:2413/08/2024, mardi
AFP
Des étudiants de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg dansent lors d'une manifestation sur le campus le 3 octobre 2016 se déplaçant de bâtiment en bâtiment pour suspendre les activités de l'université pour la journée.
Crédit Photo : MARCO LONGARI / AFP / Archive
Des étudiants de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg dansent lors d'une manifestation sur le campus le 3 octobre 2016 se déplaçant de bâtiment en bâtiment pour suspendre les activités de l'université pour la journée.

Le taux de chômage en Afrique du Sud a à nouveau dépassé les 33 % au deuxième trimestre, poursuivant une tendance qui a vu le nombre de chômeurs augmenter de plus de 60 % en dix ans, selon des données officielles publiées mardi.

Le taux de chômage a atteint 33,5 % entre avril et juin, en hausse de 0,6 point par rapport au trimestre précédent, selon l'agence nationale des statistiques StatsSA.


Quelque 8,4 millions de personnes étaient sans emploi au deuxième trimestre, contre 5,2 millions dix ans plus tôt en 2014, selon le rapport.


En incluant les personnes qui ont renoncé à chercher du travail, le taux de chômage a atteint 42,6 % au deuxième trimestre, contre 41,9 % sur les trois mois précédents, a ajouté StatsSA.

À 33,5 %, le taux officiel de chômage en Afrique du Sud se rapproche du record de 35,3 % atteint en 2021 en pleine pandémie de Covid-19.


Le nombre d'employés du secteur formel a baissé, mais quelque 100 000 personnes ont trouvé du travail dans le secteur informel depuis un an (+3,3 %), selon StatsSA.

Ces nouveaux chiffres sont les premiers à être publiés depuis les élections générales de mai, dont le chômage fut l'un des thèmes clés, et qui ont privé de majorité l'ANC, au pouvoir depuis la fin de l'apartheid en 1994.


Le scrutin a conduit à la formation d'un nouveau gouvernement de coalition qui a fait de la relance de l'économie, atone, du pays sa priorité numéro un.


À lire également:





#Afrique du Sud
#chômage
#économie
#secteur informel
#politique
#gouvernement
#jeunesse