Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol n’a pas répondu à la convocation émise mercredi par le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), pour un interrogatoire dans le cadre de son imposition controversée de la loi martiale.
Selon l’agence de presse Yonhap, Yoon a ignoré la convocation émise par une équipe d’enquête conjointe composée du CIO, de la police et de l’unité d’investigation du ministère de la Défense.
Le CIO envisage également d’émettre une deuxième convocation dans le cadre de son enquête en cours.
Suspendu de ses fonctions en attendant le procès de son impeachment devant la Cour constitutionnelle, Yoon Suk Yeol est accusé de trahison et d’insurrection, entre autres charges.
Le président avait déclaré la loi martiale le 3 décembre, mais, quelques heures plus tard, 190 parlementaires ont adopté une motion pour l'annuler, le contraignant à revenir sur sa décision. Cet incident a déclenché des appels à sa démission, y compris au sein de son propre parti, le People Power Party.