Gaza: 32 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes

La rédaction
17:1217/12/2024, Salı
Yeni Şafak
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Les corps de Palestiniens tués lors d'attaques israéliennes dans la Bande de Gaza, le 17 décembre 2024.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Les corps de Palestiniens tués lors d'attaques israéliennes dans la Bande de Gaza, le 17 décembre 2024.

Au moins 32 Palestiniens ont été tués mardi dans une série de frappes aériennes israéliennes à travers la bande de Gaza, alors que la guerre génocidaire d'Israël contre l'enclave se poursuit sans relâche.

Dix personnes ont perdu la vie dans une frappe touchant une maison dans le quartier d'Al-Daraj, à Gaza, selon une source médicale citée par Anadolu.


Les services de la défense civile de Gaza ont rapporté que des restes humains calcinés ont été transférés à l'hôpital.

Deux autres personnes ont été tuées dans une frappe visant un groupe de civils près d'une mosquée dans le quartier Zeitoun, à l'est de Gaza, selon des témoins.


Une autre frappe israélienne visant une maison a fait 15 morts dans la ville de Beit Lahia, dans le nord, selon une autre source médicale.


Quatre autres personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans des bombardements israéliens sur un groupe de civils dans la région de Beit Lahia Project, a-t-elle ajouté.


Un autre Palestinien a été tué et plusieurs personnes blessées lorsque les forces israéliennes ont bombardé une voiture à l'ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, selon la même source.

Dans le nord de Gaza, un drone israélien a pris pour cible l'hôpital Kamal Adwan, dans la région de Beit Lahia Project, provoquant un incendie dans l'un des bâtiments de l'établissement, d'après des témoins. Ils ont ajouté que l'armée israélienne avait placé des robots piégés et d'autres explosifs autour de l'hôpital.


Lundi soir, un drone israélien a frappé les générateurs électriques de l'hôpital, causant une panne de courant et endommageant l'unité de soins intensifs.


Depuis le 5 octobre, Israël a lancé une vaste opération terrestre dans le nord de Gaza, affirmant vouloir empêcher le groupe de résistance palestinien Hamas de se regrouper. Les Palestiniens accusent toutefois Israël de chercher à occuper la région et à en expulser les habitants.

Depuis lors, aucune aide humanitaire suffisante, notamment en nourriture, médicaments et carburant, n’a été autorisée, laissant la population restante au bord de la famine.


Cette attaque s'inscrit dans une guerre brutale menée par Israël contre la bande de Gaza, ayant causé la mort de plus de 45 100 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.

Le 21 novembre, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël est également confronté à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour sa guerre contre Gaza.


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