Hamas: un possible accord de trêve avec Israël et un échange de prisonniers

La rédaction
10:3518/12/2024, Çarşamba
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Le logo du mouvement de résistance palestinien, Hamas.
Crédit Photo : X / Archive
Le logo du mouvement de résistance palestinien, Hamas.

Le Mouvement Hamas a indiqué mardi qu'un accord de cessez-le-feu dans la Bande de Gaza et un échange de prisonniers avec Israël étaient envisageables, sous réserve de l'absence de nouvelles conditions de la part de Tel Aviv.

Dans un communiqué, le Hamas a déclaré:
"À la lumière des discussions sérieuses et positives qui se déroulent actuellement à Doha, sous les auspices des médiateurs qataris et égyptiens, il est possible de parvenir à un accord de trêve et d'échange de prisonniers, si l'occupation cesse d'imposer de nouvelles conditions".

Mardi, des médias égyptiens, tels que Cairo News et Extra News, ont rapporté que Le Caire et Doha intensifiaient leurs efforts pour obtenir une trêve durable dans la Bande de Gaza.


Israël détient plus de 10 300 Palestiniens dans ses prisons, tandis qu'environ 100 Israéliens seraient retenus dans la Bande de Gaza. Le Hamas affirme que des dizaines de ces prisonniers israéliens ont péri lors des bombardements.


Depuis plusieurs mois, le Hamas s’est montré favorable à un accord, acceptant notamment en mai une proposition soutenue par le Président américain Joe Biden. Cependant, cette initiative a été rejetée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a conditionné tout accord à la poursuite des hostilités et au maintien des troupes israéliennes dans Gaza.

Mardi, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé l’intention de Tel Aviv de conserver un contrôle sécuritaire sur Gaza après la guerre, comme c'est le cas en Palestine occupée.


Cette position suscite des critiques internes. L’opposition et les familles des prisonniers israéliens accusent Netanyahu de bloquer un accord pour préserver son gouvernement, sous la pression de ministres extrémistes tels qu’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qui menacent de quitter le gouvernement en cas de trêve.


Depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023, plus de 152 000 Palestiniens ont été tués ou blessés, majoritairement des femmes et des enfants, selon des sources locales. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues.

Par ailleurs, Israël ignore deux mandats d’arrêt émis le 21 novembre dernier par la Cour pénale Internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.


Depuis des décennies, Israël occupe des territoires palestiniens, syriens et libanais, refusant de se retirer et d'accepter la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux frontières de 1967.


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