Le Mouvement Hamas a indiqué mardi qu'un accord de cessez-le-feu dans la Bande de Gaza et un échange de prisonniers avec Israël étaient envisageables, sous réserve de l'absence de nouvelles conditions de la part de Tel Aviv.
Mardi, des médias égyptiens, tels que Cairo News et Extra News, ont rapporté que Le Caire et Doha intensifiaient leurs efforts pour obtenir une trêve durable dans la Bande de Gaza.
Israël détient plus de 10 300 Palestiniens dans ses prisons, tandis qu'environ 100 Israéliens seraient retenus dans la Bande de Gaza. Le Hamas affirme que des dizaines de ces prisonniers israéliens ont péri lors des bombardements.
Mardi, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé l’intention de Tel Aviv de conserver un contrôle sécuritaire sur Gaza après la guerre, comme c'est le cas en Palestine occupée.
Cette position suscite des critiques internes. L’opposition et les familles des prisonniers israéliens accusent Netanyahu de bloquer un accord pour préserver son gouvernement, sous la pression de ministres extrémistes tels qu’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qui menacent de quitter le gouvernement en cas de trêve.
Par ailleurs, Israël ignore deux mandats d’arrêt émis le 21 novembre dernier par la Cour pénale Internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Galant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
Depuis des décennies, Israël occupe des territoires palestiniens, syriens et libanais, refusant de se retirer et d'accepter la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux frontières de 1967.