Le géant américain Meta, maison-mère de Facebook, a été condamné mardi à une amende de 251 millions d'euros dans l'Union européenne pour une faille de sécurité survenue en 2018, selon la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC).
Cette faille avait permis à des pirates informatiques d'accéder aux données personnelles de millions d'utilisateurs, incluant le nom complet, l'adresse e-mail, le numéro de téléphone et parfois la religion ou la date de naissance.
Origine de la faille
Les hackers s'en étaient emparés, accédant aux comptes comme s'ils en étaient les titulaires. La faille avait persisté pendant 14 jours, entre le 14 et le 28 septembre 2018.
Réaction de Meta
Premières sanctions sous le RGPD
La DPC avait ouvert son enquête fin 2018. Ce dossier marque l'une des premières applications du Règlement général sur la protection des données (RGPD), entré en vigueur en 2018 dans l'UE pour mieux protéger les données des Européens.
Des amendes répétées
Parmi les sanctions précédentes :
- 225 millions d'euros en 2021 pour manque de transparence.
- 405 millions d'euros en 2022 pour des manquements dans le traitement des données des mineurs.
- 265 millions d'euros la même année pour un déficit de protection des données.
- 390 millions d'euros début 2023, encore pour des problèmes de transparence.
- 91 millions d'euros, fin septembre 2023, pour un manque de transparence lié à une autre faille de sécurité.