Le Président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré, lundi, que les factions de la résistance palestinienne prenaient leurs décisions de manière autonome, mais que Téhéran les soutenait.
C’est ce qui ressort de l’entretien téléphonique qu’il a eu avec son homologue russe Vladimir Poutine, au cours duquel les deux chefs d’État ont évoqué l'évolution de la situation en Palestine et dans la région du Caucase, a rapporté l'agence de presse d'État IRNA.
Les bombardements israéliens et le siège de la Bande de Gaza sont toujours en cours, onze jours après le déclenchement des hostilités opposant l'Etat hébreu au mouvement de résistance palestinien Hamas. Selon l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), plus d'un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.
Les affrontements ont commencé le 7 octobre, lorsque le Hamas a déclenché l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en territoire israélien par voie terrestre, aérienne et maritime. Le groupe a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et aux violences répétées des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens.
L'armée israélienne a riposté en lançant des raids contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza, dans le cadre de l'opération baptisée "Épées de fer".
Le bilan des victimes palestiniennes tuées par les frappes aériennes israéliennes dans la Bande de Gaza fait à ce jour état de 2 836 morts, dont 750 enfants. Plus de 1 400 personnes ont été tuées côté israélien.