Cette décision, initiée par le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte, vise à rendre ces produits de grande consommation plus accessibles pour la population locale.
La liste des produits interdits à l'exportation comprend notamment le riz, le mil, le sorgho, le niébé (haricot) et le maïs. Toutefois, cette mesure ne concerne pas les exportations vers le Burkina Faso et le Mali, deux voisins et alliés du Niger au sein de l'Alliance des États du Sahel (AES), également gouvernés par des militaires putschistes.
Les autorités ont précisé que des sanctions pénales seront prises contre les contrevenants, et que les cargaisons illégales seront saisies.
Le Niger, qui est une source importante de céréales pour des pays comme le Nigeria, continue de subir les effets de l'inflation, notamment sur des produits comme le riz. Bien que les sanctions de la Cedeao aient été levées en février après le coup d'État de 2023, l'approvisionnement du pays reste perturbé, en partie à cause de la fermeture de la frontière avec le Bénin.
Par ailleurs, les autorités ont annoncé une réduction de 35 % du prix du ciment pour aider à la reconstruction des habitations endommagées par les intempéries.