![L'ancienne sénatrice philippine et militante des droits de l'homme Leila de Lima, quittant le tribunal après l'abandon de toutes les charges pénales qui pesaient contre elle, à Muntinlupa, dans la banlieue de Manille, le 24 juin 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/6/24/a63febff-i6zj8d1w6oace5nlrfhx.jpeg)
Leila de Lima, 64 ans, a passé plus de six ans en prison pour des accusations de trafic de drogue qu'elle et des groupes de défense des droits de l'homme ont qualifiées de parodie de justice et de vengeance.
Le tribunal a aussi classé sans suite lundi une autre accusation selon laquelle Mme de Lima aurait persuadé un ancien employé d'ignorer une convocation du Parlement à une audience sur un commerce présumé de drogues illégales dans les prisons philippines.
Mme De Lima a été l'une des critiques les plus virulentes de M. Duterte et de sa guerre contre la drogue qui a fait des milliers de morts. Elle n'a cessé de dénoncer les accusations à son encontre, qui l'exposaient à une peine maximale d'emprisonnement à perpétuité, estimant que M. Duterte voulait la réduire au silence. En cours de procès, de nombreux témoins sont morts ou se sont rétractés.
Ferdinand Marcos, fils et homonyme de l'ancien dictateur philippin, a succédé à Rodrigo Duterte en 2022, après une large victoire aux élections. Il a indiqué précédemment qu'il ne livrera pas son prédécesseur à la Cour pénale internationale (CPI), qui enquête sur sa campagne de répression meurtrière contre le trafic de drogue dans l'archipel.
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