Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid.
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid a averti, lundi, que permettre au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir de gérer ce qui se rapporte à Jérusalem-Est et à la mosquée Al-Aqsa pendant le ramadan, serait de nature à "faire exploser la région".
"Le Ramadan débutera dans un mois et quelques jours, et je considère qu'il est de mon devoir d'avertir le gouvernement que le pays n'est pas en état d'y faire face, et qu'il n'y a pas de préparatifs en ce sens"
, a déclaré Lapid dans un message sur la plateforme X. De plus, il a ajouté:
Il n'y a pas eu de discussions pratiques et politiques au niveau nécessaire, et nous nous dirigeons vers une nouvelle catastrophe.
Et d'avertir:
"S'ils autorisent Ben-Gvir à gérer ce qui se rapporte au Ramadan sur le Mont du Temple et à Jérusalem-Est, la région s'enflammera, et c'est ce qu'il (Ben-Gvir) veut, mais ce n'est pas ce dont l'État d'Israël a besoin".
Lapid a appelé
"le Premier ministre (Benyamin Netanyahu) à retirer ses pouvoirs à Ben-Gvir et à former immédiatement une équipe de haute volée (...) (pour préparer le Ramadan)".
Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions à l'entrée des fidèles dans la mosquée Al-Aqsa, depuis le déclenchement de la guerre contre Gaza, le 7 octobre 2023.
Des dizaines de milliers de fidèles affluent habituellement chaque jour à la mosquée Al-Aqsa pendant le ramadan.
En tant que ministre de la Sécurité nationale, Ben-Gvir est également responsable de la police israélienne et de ses interventions.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, assume des positions extrémistes à l'encontre les Palestiniens, ainsi, juste avant le dernier Ramadan, en mars 2023, il avait ordonné la poursuite de la démolition de maisons palestiniennes à Jérusalem pendant le mois saint, ce qui avait suscité la condamnation du ministère palestinien des Affaires étrangères.
La sensibilité de Ramadan fait que les autorités israéliennes s'abstiennent généralement de procéder à des démolitions à Jérusalem-Est pendant le mois saint, qui débutera cette année en mars.
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