Michelle Strucke, directrice des affaires humanitaires au cercle de réflexion CSIS de Washington, a déclaré :
La jetée à Gaza, malheureusement, ne représente rien de plus qu'une diversion extrêmement onéreuse de ce qui est véritablement nécessaire, mais aussi légalement requis.
Une semaine plus tard, la houle avait provoqué le désamarrage de quatre vaisseaux américains participant à l'opération. La jetée avait ensuite été endommagée trois jours plus tard par d'exécrables conditions météo et avait dû être transportée dans le port israélien d'Ashdod pour être réparée.
Remise en opération le 7 juin, elle avait été de nouveau transportée à Ashdod le 14 à cause de la houle. Les livraisons d'aide ont finalement repris dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le Pentagone.
Raphael Cohen, politologue pour l'organisme américain de recherche RAND, estime que:
Le projet de jetée n'a pas encore produit les résultats escomptés par l'administration Biden.
Raphael Cohen estime que malgré ces problèmes, la jetée fournit un autre point de passage pour les livraisons d'aide et permet son acheminement même quand les points de passage terrestres sont fermés.
Dix jours après cette suspension, les livraisons du PAM n'ont toujours pas repris.
Pour Michelle Strucke, du CSIS:
Les Gazaouis n'ont pas besoin d'un semblant d'aide; ils ont besoin qu'une aide réelle leur parvienne.