Crédit photo: DANIEL LEAL / AFP
Le 24 octobre, Nouvelle aube vous faisait part d'une frappe ciblée israélienne contre une citoyenne française résident à Gaza. La frappe chirurgicale, puisqu'elle n'a touché que l'appartement des enfants, avait causé la mort de la petite Janna et son petit frère Oubeyda.
Ce lundi, soit plus d'une semaine après les faits, les autorités françaises ont confirmé le décès des deux enfants français. Selon le communiqué du Quai d'Orsay, leur mère
"aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant"
poursuit la diplomatie qui précise néanmoins que
"le consulat général de France à Jérusalem ne parvient pas à établir le contact direct sur le terrain avec cette ressortissante"
.
"Nous ne sommes donc pas en mesure à ce stade de vérifier la situation de cette famille. Nous continuons nos efforts afin de joindre cette ressortissante et lui porter assistance et soutien, ainsi qu'à sa famille, dans la mesure de nos capacités"
est-il par ailleurs précisé.
De fait, la France demande
"instamment à nouveau à ce que les ressortissants étrangers et notamment (les Français) puissent sortir de Gaza"
et assure que
"les services du ministère de l'Europe et des affaires étrangères sont pleinement mobilisés en ce sens".
Cette déclaration intervient alors que le 24 octobre, une Française, en charge de l’association "Sadaqa pour Gaza", avait annoncé, sur son compte Instagram, le décès de deux de ses trois enfants.
"À 00h05, des missiles de l'armée ont visé la chambre où moi et mes enfants dormions. Uniquement notre chambre. Plusieurs humanitaires ont été visés ces derniers jours"
avait-elle détaillé, avant de préciser qu’elle était blessée au même titre que son troisième enfant et qu’ils étaient tous Français.
Aucun autre détail n’avait été donné quant à la gravité de leurs blessures et à leur situation personnelle sur place alors que leur habitation a été détruite.
Les visages de Janna et Obeida, les deux victimes décédées, ont été massivement partagés sur les réseaux sociaux.
Contactée par Anadolu pour vérifier les faits, une source diplomatique indiquait que les autorités cherchaient
"à confirmer la situation de cette famille".
"La sécurité de nos compatriotes à Gaza est une priorité pour nous"
et "
nous rappelons la nécessité de protéger les populations civiles et de permettre la sortie de nos compatriotes de Gaza"
assurait la même source.
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